Pauline Dupuy comme chanteuse et contrebassiste et Michael Wookey au banjo, piano, accordéon et cloches, au Théâtre de Passy.
On peut sortir d’un spectacle ou d’un film sous le choc. On peut aussi en sortir sous le charme et ce fut bien le cas ici. Cette jeune femme qui est contrebassiste de formation et de profession chante en public pour la première fois. Elle a eu l’idée d’adapter Brassens pour qui elle a, depuis toujours, une admiration que je qualifierais de « complice » , et a construit ce spectacle avec un partenaire anglais, original et créatif. Ce travail est d’une grande originalité, d’une sensibilité extrême, d’une tendresse parfois drôle et parfois émouvante. Cette chanteuse aux pieds nus qui vit dans le Cantal et élève des moutons avec son compagnon restaurateur est, sur scène, d’une grâce et d’un charme étonnants. Et le résultat musical et d’une grande subtilité, très différent de Brassens ( sauf les paroles bien sur!) mais ne le trahissant en rien.
J’aimais Brassens passionnément avant. Peut-être un peu plus depuis. Foncez au Théâtre de Passy, c’est le lundi à 19h jusqu’au 18 décembre.
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