Samedi 26 octobre
En recevant la Ministre des Sports,
Valérie FOURNEYRON, dans ma circonscription pour l’inauguration d’un magnifique
centre sportif à Aureilhan (Eh oui, des collectivités même pauvres, continuent
à investir !), j’évoque la mission qu’elle m’a confiée sur le football
professionnel et la fameuse « menace de grève » des présidents
de clubs de foot …
Les mots ont un sens : la
grève, dans l’histoire du monde ouvrier et syndical, c’est une décision grave
des travailleurs. Quand la décision est prise par les patrons ça ne s’appelle
plus une grève, ça s’appelle un « lock out ». Pas pareil.
Dimanche 27 octobre
La semaine qui s’achève n’a pas
été bonne pour la majorité, le gouvernement, le Président.
La cacophonie, les couacs, les
hésitations et les contradictions ont triomphé, hélas.
J’ai envie de dire « on se
calme ».
On se calme grave et on oublie la
tentation du chacun pour soi d’un côté, de l’autoritarisme désuet de l’autre.
On se calme, en demandant au
Premier Ministre de bien faire comprendre à ses collaborateurs – et, hélas, à
certains de ses Ministres, que les parlementaires ne sont pas des
irresponsables par nature, mais des élus du peuple, qui portent la voix de
celui-ci et qui le rencontre, chaque semaine, dans leurs circonscriptions …
On se calme, on se pose, on
réfléchit et on agit dans l’ordre.
Pas pour nous ! Pour les
français !!
Revenons à l’essentiel : les
français et ce qu’ils attendent de nous.
Lundi 28 octobre
J’ai écouté JUPPE hier soir à la
radio et à la télé.
L’homme est conservateur
assurément.
Et il ne mâche pas ses mots dans
sa sévérité à l’égard de la
Gauche.
Mais c’est un homme d’Etat qui ne
cède pas à la facilité et qui est capable d’indépendance vis-à-vis de son camp
quand il pense que c’est l’intérêt de la France.
Et j’ai l’impression que depuis
qu’il est maire de Bordeaux, il a largement perdu son côté « technocrate
droit dans ses bottes ».
Le contact quotidien avec les
électeurs, l’action de terrain : tout cela a des vertus.