«
L’affaire » George Floyd...ce noir américain « assassiné»
-j’emploie évidemment le mot à dessein- par un policier blanc le
tenant à terre et enfonçant son genou dans son cou pendant qu’il
criait « je ne peux plus respirer », sous l’œil impavide
d’autres policiers, le tout filmé presqu’en direct par un vidéo
amateur et retransmis grâce aux réseaux sociaux dans toutes les
télés du monde. Réseaux sociaux capables du pire si souvent et là,
du meilleur : transparence sur une forme de barbarie.
Transparence
brutale sur une évidence : le racisme n’est pas mort. Pas plus
dans ce que certains appellent encore «la plus grande démocratie
du monde» que dans nos pays européens qui se disent patries des
droits de l’homme.
Il y a encore du boulot. Beaucoup de boulot.
Alors tout commence par le sentiment spontané : la révolte. Oui, il faut encore se révolter. Sinon, on se résigne à la barbarie. Non, révolte.
Ça se poursuit par un cri, le cri de révolte et de colère.
J’ai apprécié ces jours-ci les cris simples et spontanés de sportifs noirs ou métis, parce qu’il n’y a pas que les gens de culture qui ont droit à l’expression publique, comme Bastareaud le rugbyman qui refuse d’opposer noirs et blancs mais société et racistes, ou Yannick Noah, jeune soixantenaire plein de joie de vivre et, désormais, de sagesse, qui s’étonne gentiment du silence des sportifs blancs...
Et puis il y a le fondement philosophique de cette révolte et de ce cri de colère qui doit trouver son expression politique, bien sûr.
Comment ne pas penser aujourd’hui encore et plus que jamais à l’UNIVERSALISME, né au 18ème siècle, siècle des Lumières qui a fait des hommes des êtres de raison recherchant le consentement universel, des parties d’un tout, la societé et non des individus indépendants les uns des autres.
Des hommes qui, selon la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui a été intégrée à notre constitution en 1971, « naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».
Oui, l’égalité plutôt que la distinction selon des critères physiques.
Oui l’utilité commune plutôt que la couleur de peau.
Oui, l’universalisme, qui traduit l’existence d’une unité du genre humain bien au-delà de la diversité culturelle de l’humanité.
Et l’universalisme républicain, héritage de la philosophie des Lumières qui a armé, idéologiquement, le combat contre l’ancien régime fait de privilèges, particularismes et inégalités pour construire un état de droit destiné à tous les citoyens, la République.
L’universalisme républicain traduit dans tant de lois de la IIIème république et qui put renaître de ses cendres avec le programme du Conseil National de la Résistance.
C’est tout cela qui est en cause là, tout cela qu’il faut défendre.
Par la révolte, le cri, la mobilisation, la vigilance.
Il y a encore du boulot. Beaucoup de boulot.
Alors tout commence par le sentiment spontané : la révolte. Oui, il faut encore se révolter. Sinon, on se résigne à la barbarie. Non, révolte.
Ça se poursuit par un cri, le cri de révolte et de colère.
J’ai apprécié ces jours-ci les cris simples et spontanés de sportifs noirs ou métis, parce qu’il n’y a pas que les gens de culture qui ont droit à l’expression publique, comme Bastareaud le rugbyman qui refuse d’opposer noirs et blancs mais société et racistes, ou Yannick Noah, jeune soixantenaire plein de joie de vivre et, désormais, de sagesse, qui s’étonne gentiment du silence des sportifs blancs...
Et puis il y a le fondement philosophique de cette révolte et de ce cri de colère qui doit trouver son expression politique, bien sûr.
Comment ne pas penser aujourd’hui encore et plus que jamais à l’UNIVERSALISME, né au 18ème siècle, siècle des Lumières qui a fait des hommes des êtres de raison recherchant le consentement universel, des parties d’un tout, la societé et non des individus indépendants les uns des autres.
Des hommes qui, selon la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui a été intégrée à notre constitution en 1971, « naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».
Oui, l’égalité plutôt que la distinction selon des critères physiques.
Oui l’utilité commune plutôt que la couleur de peau.
Oui, l’universalisme, qui traduit l’existence d’une unité du genre humain bien au-delà de la diversité culturelle de l’humanité.
Et l’universalisme républicain, héritage de la philosophie des Lumières qui a armé, idéologiquement, le combat contre l’ancien régime fait de privilèges, particularismes et inégalités pour construire un état de droit destiné à tous les citoyens, la République.
L’universalisme républicain traduit dans tant de lois de la IIIème république et qui put renaître de ses cendres avec le programme du Conseil National de la Résistance.
C’est tout cela qui est en cause là, tout cela qu’il faut défendre.
Par la révolte, le cri, la mobilisation, la vigilance.
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