devant son cercueil placé sur le parvis de l’église de Biarritz, son compagnon entame un solo de danse sur une chanson de Nat King Cole, suivi quelques instants après par quelques amis. Ballet improbable mais surtout émouvant, bouleversant. Absolument bouleversant.
Je m’interrogeais sur le pourquoi de cette émotion particulière - après tout, des obsèques tristes, et donc émouvantes, c’est bien naturel mais à ce point…- quand Thomas Legrand dans son éditorial de Libé évoque notre monde de violence et d’agressivité, d’anonymat et de mépris dans lequel ce moment est apparu comme un monument d’humanité.
Oui, d’humanité, simple, naturelle. Explication convaincante. C’est pourquoi, à cet homme en deuil, compagnon d’Agnès Lassalle, on ne doit pas seulement des condoléances mais des remerciements très chaleureux.
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