- Au théâtre de l’Oeuvre, « Dabadie ou les choses de nos vies » d’après l’œuvre de
Jean-Loup Dabadie, sur une mise en scène d’Emmanuel Noblet avec celui-ci, Clarika et Maissiat ( deux actrices-chanteuses) .
Un spectacle musical très original à partir de l’œuvre de Jean-Loup Dabadie, écrivain et dialoguiste, que l’on retrouve plus facilement dans les chansons dont il fut parolier que dans des extraits de dialogues de films. Mais Emmanuel Noblet est un homme de théâtre en permanente recherche, créatif prolifique, acteur passionné et, en l’occurrence, aux confins originaux de la chanson et du théâtre.
- Au cirque électrique,« Le sourire au pied de l’échelle » d’après
l’œuvre d’Henry Miller avec Denis Lavant, « seul en scène » sur une mise en scène de Bénédicte Nécaille.
Le cirque électrique est un drôle d’endroit de la Porte des Lilas, deux chapiteaux au-dessus du périphérique, une initiative de la mairie de Paris ( qui ne fait pas que des pistes cyclables !), pour le spectacle vivant qu’on dira « alternatif » autour du cirque et du théâtre. Un lieu investi en la circonstance par la compagnie « J’y retourne immédiatement » dirigée par Bénédicte Nécaille qui met en scène cette pièce sur un texte d’Henry Miller qui lui fut commandé par Fernand Légerpour illustrer ses peintures sur le clown: il vaut mieux se cramponner au bas de l’échelle que se griser d’élévation, telle est la conclusion du clown parti à la recherche de lui-même et placé devant ses contradictions. Le texte est irrégulier mais la mise en scène est très vivante et Denis Lavant époustouflant !
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