d’élevage de bovins pour la viande pour être précis, où l’on est agriculteur de grand-père à père et de père à fils. Les filles, elles, vont « à la ville ». Une exploitation « à l’ancienne » où l’on nourrit les bêtes à l’herbe ce qui, entre parenthèses, l’a mise à l’abri de la crise la vache folle véhiculée par ces maudites farines animales... Pendant cette période, la famille et l’exploitation vont vivre ballottées par l’actualité du progrès théorique et de ses accidents, symbolisés par les combats régionaux pour le Larzac et contre Golfech et, plus tard, contre l’autoroute Limoges-Toulouse, et -last but not least- la terrible tempête de 1999 qui ravage l’exploitation. Tout cela est raconté à travers le prisme des amours du fils de la famille entre ses 16 et 36 ans, ses interrogations sur les évolutions à impulser dans l’exploitation, « grandir ou ne pas grandir », et ses amours avec une jeune allemande écologiste rencontrée à Toulouse dans l’appartement de la sœur aînée étudiante, et qui considère que le domaine du Lot est une sorte de paradis sur terre...un paradis qu’elle ne cherche pourtant point à rejoindre.
C’est agréable à lire, bien ancré dans le terroir, branché sur l’actualité presque historique de l’époque et tentant tant bien que mal d’exposer les grandes problématiques rurales du Sud-Ouest de la France et du Lot en particulier.
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