Une
gigantesque fresque (plus de 700 pages) qui couvre le dernier quart
du XIXème
siècle et relate d’un façon romancée un pan
douloureux de l’histoire de l’humanité, l’esclavage, à
travers la violente colonisation de l’Afrique noire et, plus
particulièrement de ce qu’on appelait le « Congo belge » et
l’instauration de la discrimination raciale aux Etats-Unis. Une
fresque qui met en scène aussi bien des personnages historiques
comme le roi des belges Léopold II dit le « seigneur de l’Afrique
», de grands explorateurs comme Livingstone, Stanley, Savorgnan de
Brazzaville, le pasteur George Washington Williams, que des
missionnaires ou des affairistes inconnus, et décrit concrètement
la tragique condition des noirs, massacrés par une colonisation
barbare d’un côté de l’Atlantique et écrasés par un système
institutionnel totalitaire de l’autre.
C’est
un livre puissant, long, douloureux mais tellement utile. Il y a des
coups de poing dans la gueule qui rafraîchissent utilement les
mémoires.
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