J'ai donc choisi de
soutenir Manuel VALLS dans la primaire de la Gauche du mois de
janvier. Pourquoi ?
- d'abord parce que son expérience de ces dernières années est irremplaçable. Il a été un très bon Ministre de l'Intérieur, et un Premier Ministre remarquable dans une période difficile et tendue du gouvernement de la France. Et dans le monde troublé dans lequel nous vivons, je suis convaincu que cette expérience-là est indispensable. Comment dire les choses sans agressivité : je crois qu'on ne s'improvise pas sans risque Président et que l'expérience de l'appareil d'Etat à très haut niveau est une sorte de pré-requis.
- ensuite parce que cet homme-là a de l'autorité naturelle. Certains s'en font même des gorges chaudes en parlant d'autoritarisme. Ce sont tous ceux qui, imbibés de la culture gauchiste, continuent à croire qu'il serait " interdit d'interdire"... Et, en particulier, ceux qui se sont affranchis ces dernières années de la discipline de vote du groupe majoritaire, affaiblissant considérablement notre efficacité collective. Mais, pour ma part, j'en ai marre de cette République molle, hésitante, confuse, évanescente et brouillonne. J'en ai marre des "accommodements raisonnables" dans tous les domaines. Je pense que notre cher pays a besoin d'ordre et d'autorité. Sans excès. Une fermeté sereine, voilà ce que j'attends d'un chef d'Etat.
- enfin, parce que Manuel a des convictions républicaines profondes et un discours républicain qui me séduit et me convainc. Que voulez-vous : je suis convaincu que nous manquons singulièrement de République, de culture républicaine, de tradition républicaine. Je suis convaincu que nous avons trop abandonné nos valeurs républicaines et, en particulier, cette grande et belle valeur de LAÏCITÉ, qui est un atout majeur pour notre nation. Je suis aussi convaincu que le modèle républicain d'intégration reste un vrai projet et qu'il mérite qu'on le relance avec ambition. Bref je crois, tel Mendes France en son temps que la République est un projet d'une grande modernité. Et qui mieux que Manuel défend cette idée ?
Alors on me dit -et j'entends !- que Manuel ne serait pas assez "à Gauche". Mais la Gauche de gouvernement n'est jamais assez à Gauche ! Elle est même systématiquement victime du procès en trahison à peine a-t-elle commencé à gouverner. Car voilà bien son pêché originel : cette Gauche-là, la mienne, celle de Manuel et de beaucoup d'autres, elle préfère se retrousser les manches et se mettre les mains dans le cambouis, elle préfère se coltiner à la dure réalité des problèmes que de rester dans l'incantation et le rêve. Elle préfère l'action aux beaux discours. Et Manuel est de cette Gauche-là depuis l'âge de 18 ans. Il l'a apprise aux côtés de Rocard d'abord, JOSPIN ensuite. Il l'a mise en application à Evry, ville de banlieue dans une municipalité d'union de la Gauche. Alors "pas assez de Gauche" ? Peut-être. Mais qui sont les donneurs de leçons ?
- d'abord parce que son expérience de ces dernières années est irremplaçable. Il a été un très bon Ministre de l'Intérieur, et un Premier Ministre remarquable dans une période difficile et tendue du gouvernement de la France. Et dans le monde troublé dans lequel nous vivons, je suis convaincu que cette expérience-là est indispensable. Comment dire les choses sans agressivité : je crois qu'on ne s'improvise pas sans risque Président et que l'expérience de l'appareil d'Etat à très haut niveau est une sorte de pré-requis.
- ensuite parce que cet homme-là a de l'autorité naturelle. Certains s'en font même des gorges chaudes en parlant d'autoritarisme. Ce sont tous ceux qui, imbibés de la culture gauchiste, continuent à croire qu'il serait " interdit d'interdire"... Et, en particulier, ceux qui se sont affranchis ces dernières années de la discipline de vote du groupe majoritaire, affaiblissant considérablement notre efficacité collective. Mais, pour ma part, j'en ai marre de cette République molle, hésitante, confuse, évanescente et brouillonne. J'en ai marre des "accommodements raisonnables" dans tous les domaines. Je pense que notre cher pays a besoin d'ordre et d'autorité. Sans excès. Une fermeté sereine, voilà ce que j'attends d'un chef d'Etat.
- enfin, parce que Manuel a des convictions républicaines profondes et un discours républicain qui me séduit et me convainc. Que voulez-vous : je suis convaincu que nous manquons singulièrement de République, de culture républicaine, de tradition républicaine. Je suis convaincu que nous avons trop abandonné nos valeurs républicaines et, en particulier, cette grande et belle valeur de LAÏCITÉ, qui est un atout majeur pour notre nation. Je suis aussi convaincu que le modèle républicain d'intégration reste un vrai projet et qu'il mérite qu'on le relance avec ambition. Bref je crois, tel Mendes France en son temps que la République est un projet d'une grande modernité. Et qui mieux que Manuel défend cette idée ?
Alors on me dit -et j'entends !- que Manuel ne serait pas assez "à Gauche". Mais la Gauche de gouvernement n'est jamais assez à Gauche ! Elle est même systématiquement victime du procès en trahison à peine a-t-elle commencé à gouverner. Car voilà bien son pêché originel : cette Gauche-là, la mienne, celle de Manuel et de beaucoup d'autres, elle préfère se retrousser les manches et se mettre les mains dans le cambouis, elle préfère se coltiner à la dure réalité des problèmes que de rester dans l'incantation et le rêve. Elle préfère l'action aux beaux discours. Et Manuel est de cette Gauche-là depuis l'âge de 18 ans. Il l'a apprise aux côtés de Rocard d'abord, JOSPIN ensuite. Il l'a mise en application à Evry, ville de banlieue dans une municipalité d'union de la Gauche. Alors "pas assez de Gauche" ? Peut-être. Mais qui sont les donneurs de leçons ?
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