divers rencontrés par un homme de son siècle : d’abord ceux d’un écrivain passionné de littérature qui lit beaucoup et qui lit tout, dans un éclectisme assez étourdissant et qui essaie de classer tout cela sans forcément être convaincant; ceux d’un exilé qui explique pourquoi il n’a pas tant souffert de cet exil, à la fois de par sa découverte heureuse d’un autre pays, d’une autre culture intimement partagée, mais aussi par la reconnaissance que cet exil l’a utilement servi à sortir de son pré-carré ; sur la fidélité en amitié il écrit de belles pages, rendant un hommage appuyé à Mitterrand qu’il a beaucoup aimé pour cela : sa fidélité en amitié que Kundera place au-dessus de la fidélité aux convictions; et puis ses réflexions sur la musique, Beethoven ou Stravinsky, le père de l’auteur ayant été un musicologue réputé et ayant, manifestement laissé quelque héritage.
Au total un recueil de réflexion d’un esprit libre de la fin du XXème et du début du XXIème siècle, moins captivant que son roman mais bien intéressant quand même.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire