Une
grande fresque en hommage au Japon, à sa culture, ses paysages, ses
traditions, son art de vivre. L’histoire de ce spectacle est très
liée à la vie personnelle d’Ariane Mnouchkine et, en particulier,
d’un voyage qu’elle fit au Japon quand elle avait 25 ans et qui
l’avait beaucoup marquée. Comment dire ? Ça part dans tous les
sens ! Certains diront peut-être que ça n’a « ni queue ni tête
» et que cela « manque de cohérence » ( je reconnais que le thème
du projet immobilier des grands capitalistes spéculateurs peut
apparaître pauvre mais...le Japon n’offrirait-il pas cette
cohérence en lui-même ?) mais c’est d’une telle richesse d’une
telle imagination, d’une telle créativité, entre rires et larmes
( il y a des moments où l’on rit vraiment de bon cœur, d’autres
très émouvants ) qu’on a l’impression qu’on pourrait voir dix
fois la pièce et en découvrir toujours de nouveaux aspects, de
nouvelles allusions, de nouvelles subtilités...
Et
puis il y a Ariane Mnouchkine. La grande dame du théâtre est là,
accueillant elle-même les spectateurs au contrôle des billets,
bavardant avec eux à l’entracte ou à la fin du spectacle, simple,
chaleureuse, lumineuse. Faire sa connaissance et échanger avec elle
est, en soi, un bonheur intense ... Enfin il y a l’ambiance du
théâtre du soleil, le restaurant d’avant-spectacle , le dîner
japonais lui aussi, cette convivialité particulière. Bref, vous
aurez deviné : un sacré moment .
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