Les amoureux de chorégraphie connaissaient déjà cette
danseuse, étoile depuis 2013, et les lecteurs assidus de cette chronique en ont
entendu parler depuis plus longtemps encore puisque j'avais repéré cette jeune
danseuse, encore " sujet" depuis des années...
Mais
hier soir, quelque chose de grand s'est passé sur scène : dans le rôle de
l'élue, dans "le sacre " de Pina Bausch, Alice Renavand a été
éblouissante, émouvante, poignante, bouleversante à en chialer.
L'élue,
dans ce rite païen d'origine russe, est la femme choisie par les hommes pour se
sacrifier et, sur scène, si elle ne s'est pas sacrifiée au sens pur du terme
-heureusement!-, elle est allée au bout du bout d'elle-même. Au point d'avoir
du mal à s'en remettre, d'inquiéter les personnes attentives -dont certains de
ses partenaires- et de mettre de longues minutes avant de pouvoir esquisser un
sourire.
Un
très, très grand moment de danse.
Merci
Madame.
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