J’apprends la mort de
Françoise Seligmann que j’ai connue il y a bien longtemps puisque nous étions,
ensemble, permanents du Parti Socialiste dans les années 70.
Engagée dans la
Résistance pendant la guerre, Françoise Seligmann fut un compagnon de route de
Pierre Mendès-France, puis de François Mitterrand au Parti socialiste.
Pendant 10 ans, elle
fut Secrétaire nationale aux organismes centraux de 1983 à 1992, avant de
devenir sénatrice des Hauts de Seine de 1992 et 1995.
C’était une petite
femme pleine d’énergie, de volonté, de courage et de chaleur humaine. A
l’origine du prix Seligmann contre le racisme, elle a été présidente d’honneur
de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen. La fondation
Seligmann, créée en 2004, œuvre aujourd’hui pour la tolérance et la
fraternité entre citoyens français et étrangers dans notre pays.
Je pleure une amie, à
qui me liait une affectation particulière, une vraie militante et une ardente
défenseur des droits de l’homme et des valeurs humanistes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire