Une drôle d’histoire, celle d’un gamin de 10 ans vivant à Londres avec son père,
accessoiriste, pendant la semaine, à Paris le week-end avec sa mère, journaliste, et qui se trouve embarqué dans les castings de sélection de l’enfant qui jouera le rôle d’Harry Potter au cinéma. Il franchit un à un les obstacles et commence à rêver. Mais il est battu d’extrême justesse en finale d’où le titre du livre : numéro deux….cet échec va le marquer profondément, durablement, au point de ne plus pouvoir supporter la vue ou l’évocation de la moindre référence au personnage d’Harry Potter, ses livres, ses films, ce qui en ces années-là, était pourtant particulièrement envahissant. Une invasion douloureuse donc. Ajoutez à cela que son père meurt d’un cancer foudroyant quasiment sous ses yeux et qu’il va vivre avec sa mère, heureusement très aimante, dont le compagnon se conduit très mal avec lui, et vous avez tout le décor affectif et psychologique du roman.
Au bout de cette longue souffrance, il y aura la rencontre avec une jeune interne des hôpitaux de Paris qui, amoureuse et attentionnée, va trouver le remède, inattendu, à ce mal.
Seulement voilà: ça ne fonctionne pas…L’histoire n’a guère d’interêt, les analyses des personnages semblent superficielles, et l’émotion est absente. Ce n’est pas, et de loin, le meilleur Foenkinos.
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