
« Le kleziou » en breton signifie « le talus ». Et à travers la description de lieux, de personnages, d’activités vacancières, l’auteur raconte « sa » Bretagne, celle du lendemain de la deuxième guerre mondiale, une Bretagne encore très rurale, indemne de la touristification de masse. Une Bretagne pleine de charme nostalgique un peu comme celle que raconte si bien Mona OZOUF dans « Composition française » . Un très joli récit rempli de tendresse, une autobiographie sous forme d’un retour en enfance à la fois simple, agréable à lire et émouvante .
Le deuxième conte raconte la vie de la famille de l’auteur dans l’arrière-pays niçois pendant l’occupation. L’auteur a entre deux et six ans et ses souvenirs sont diffus, confus, évanescents . Comme des flashs, des photographies qui donnent à cette évocation un tour particulier : c’est quoi la guerre pour un enfant de si bas âge ? Et l’on retrouve, comme dans le premier conte, une atmosphère rurale, pastorale, champêtre pleine de charme.
Le Clézio n’est pas toujours facile à lire mais là, il nous offre deux textes d’une grande tendresse émouvante .
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