Merveilleuse
démocratie citoyenne qui rassemble, d’ailleurs, beaucoup de monde
. On m’avait demandé de plancher sur la transition écologique
appliquée à l’agriculture. Et je me suis essayé à disserter sur
une idée que j’ai empruntée à un haut fonctionnaire européen de
nationalité espagnole qui l’avait abordée il y a quelques années
lors des rencontres rurales de Marciac. Ce petit village gersois près
de chez moi, est célèbre pour son festival de jazz. Mais on sait
moins que lors de ce festival, des responsables de la ruralité,
mêlant l’utile à l’agréable, organisent aussi de beaux débats
citoyens sur celle-ci.
Voilà donc cette idée : sachant que le
virage écologique, imposé par la transition climatique, se fera
qu’on le veuille ou non, la vraie question est de savoir si cette
transition écologique sera « subie ou organisée ».
J’ai le sentiment que cette question est centrale. En d’autres
termes, j’affirme que si ce virage, cette transition n’est pas
organisée, alors il faut craindre des retours en arrière politique
et démocratique, presque civilisationnels, douloureux.
Mon ami
Jean-Noël Jeanneney me rappelait ces jours-ci les campagnes
politiques de la droite au 19ème siècle, affichant cette idéologie
selon laquelle «la nature est bonne par essence et l’homme
mauvais » ou bien, plus tard, Petain et « La terre ça
ne ment pas ». Dit autrement, j’ai la conviction autant que si on
n’organise pas cette indispensable et incontournable transition par
la RAISON et la RATIONALITE, alors on risque de s’imposer une
nouvelle religion et son intégrisme obscurantiste rejetant, par
exemple la culture scientifique au fin-fond de l’histoire. C’est
quasiment un combat laïque qui s’annonce là puisqu'il s'agit bien
de faire triompher la raison sur l'obscurantisme. La raison
écologique contre l'obscurantisme écologique ....Mais j’y
reviendrai dans ces pages.
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