mardi 18 juin 2019

Belle cérémonie d'hommage aux sauveteurs en mer disparus dans la tragédie des Sables d'Olonne.


Je connais bien la Société Nationale de Sauvetage en Mer car depuis des décennies, je compte les patrons de la vedette d'Arzon dans le Morbihan parmi mes amis. J'ai fait des sauvetages en mer avec eux et je les finance, modestement, chaque mois par mes dons. 
La SNSM est fondée sur le bénévolat . Mais ces bénévoles qui sortent en mer, qu'il pleuve ou qu'il vente, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, 365 jours par an pour venir en aide à des marins, qui sont à plus de 90% des plaisanciers en détresse, ne sont pas seulement des hommes courageux qui agissent au péril de leur vie, ce sont aussi de très grands professionnels, compétents et très entraînés. Et, j'insiste sur ce point, ils interviennent sans conditionnalité : quand l'alerte est donnée, comme les pompiers qui partent sur un incendie, comme les sauveteurs en montagne, ou nos valeureux militaires qui ont sauvé la vie de touristes au fin fond de l'Afrique, ils partent, courageusement sans se poser de question : qui sont ceux qu'ils vont sauver, qu'ont-ils fait pour se mettre dans cette situation, ont-ils été imprudents ? Ce n'est pas leur affaire. Leur affaire c'est de sauver. Et ils font leur devoir au service de leurs concitoyens, pour sauver des vies. Au péril de la leur. Comme les sauveteurs qui, en Méditerranée, sauvent des hommes, des femmes, des enfants directement menacés de noyade. Qui sont, peut-être, des immigrés illégaux, mais qui sont d'abord et avant tout des humains menacés de mort ...
Sauver la vie de leur prochain, telle est la belle et si noble mission de ces hommes, pour lesquels j'ai plus que de l'estime et du respect, une très grande admiration .
Reste un sujet annexe : la SNSM, parce qu'elle est une organisation privée fondée sur le bénévolat, est financée à 90% par les dons . Et elle manque de moyens pour renouveler plus vite et mieux sa flotte. J'ai entendu les engagements pris par le Président de la République pour pérenniser ce modèle, et j'approuve cet engagement. Mais si tous les plaisanciers de France, de plus en plus nombreux, et qui "bénéficient", chaque année un peu plus nombreux, des inestimables services de ces sauveteurs, donnaient quelques dizaines d'euros chaque année, le problème serait réglé...

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