Le jeune
philosophe s'est donc fait une spécialité d'écrire pour vulgariser
la philosophie, de mettre celle-ci à la portée de tous. Au risque
parfois de paraître superficiel... il livre ici un essai sur
Spinoza, ce philosophe du 17ème siècle que Goethe, Nietzsche, Freud
ou Einstein considéraient comme le plus grand des philosophes, le
vrai précurseur de la philosophie des Lumières, celui qui a inventé
une philosophie fondée sur le désir et la joie.
Ca se lit
très facilement, très. Trop peut-être. Et il est dommage pour
l'auteur que son échange avec Robert Misrahi, grand spécialiste de
Spinoza, qu'il a l'honnêteté de placer en postface, vienne le
contredire sur tel ou tel point majeur de son développement :
"N'existe-t-il pas dans un pays calviniste " (Spinoza, juif
excommunié, vivait aux Pays-Bas...)" au 17ème siècle, la
possibilité secrètement athée? " dit Misrahi à Lenoir qui
s'évertue à présenter Spinoza comme un croyant en un Dieu
revisité...
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