Le
dernier texte que j'ai publié en ces lignes relatait une conférence
de Leila Shahid et disait l'estime, le respect et, même, l' amitié
que je porte à cette grande dame palestinienne. Aussitôt ont fleuri
les commentaires d'une agressivité folle, certes moins nombreux -
beaucoup moins !- que les approbations ou les partages, mais d'une
violence ahurissante.
Cela témoigne de quoi ? De deux choses :
- d'une part que la situation au Proche-Orient et le conflit israelo-palestinien provoquent toujours les mêmes haines, signe qu'on est bien loin de quelque forme d'apaisement.
Mais je maintiens ce que j'ai dit et écrit : lors de cette conférence, Leila n'a pas tenu le moindre propos de haine ou d'agressivité. Pas le moindre, et tant pis pour ceux qui disent le contraire.
- d'une part que la situation au Proche-Orient et le conflit israelo-palestinien provoquent toujours les mêmes haines, signe qu'on est bien loin de quelque forme d'apaisement.
Mais je maintiens ce que j'ai dit et écrit : lors de cette conférence, Leila n'a pas tenu le moindre propos de haine ou d'agressivité. Pas le moindre, et tant pis pour ceux qui disent le contraire.
- d'autre part que les réseaux sociaux sont de plus en plus le théâtre de tous les défoulements d'autant plus odieux qu'ils sont anonymes. J'ai bien aimé la déclaration de ce jour de l'avocat Dupont-Moretti : "ces attaques sur les réseaux sociaux sont le fait systématique d'étourdis ! Vous avez remarqué ? Ils oublient toujours de signer !!"
Alors,
si vous vous situez aux confluents de ces deux faisceaux de
défoulement haineux, vous prenez bien des risques !! Je l'ai déjà
éprouvé à au moins deux reprises :
La première fois, c'est quand, dans le cadre d'un travail parlementaire sur la géopolitique de l'eau, et au retour d'une mission dans les territoires palestiniens, j'avais employé l'expression "apartheid" pour décrire l'attitude des autorités israéliennes dans le partage de l'eau dans les territoires occupés. Desmond Tutu avait dit la même chose avant moi...
Les insultes et violences verbales des milieux pro-israéliens sur les réseaux sociaux avaient duré 6 mois.
Mais ça n'est rien par rapport à ce que j'ai subi quand je m'étais sévèrement affronté avec Tariq Ramadan dans une audition à l'Assemblée retransmise en directe sur la chaîne parlementaire ! J'avais été le seul, d'ailleurs, Droite et Gauche confondues, à refuser toute forme de respectabilité aux propos de cet imprécateur douteux, après avoir été le seul à m'opposer à sa venue dans notre assemblée. Sans doute avais-je raison trop tôt ? Alors là...
Aux insultes et violence déchaînées s'ajoutèrent les menaces et durèrent plus longtemps encore.
Tout cela n'est pas une forme spectaculaire du progrès de la raison, des libertés et de la démocratie.
La première fois, c'est quand, dans le cadre d'un travail parlementaire sur la géopolitique de l'eau, et au retour d'une mission dans les territoires palestiniens, j'avais employé l'expression "apartheid" pour décrire l'attitude des autorités israéliennes dans le partage de l'eau dans les territoires occupés. Desmond Tutu avait dit la même chose avant moi...
Les insultes et violences verbales des milieux pro-israéliens sur les réseaux sociaux avaient duré 6 mois.
Mais ça n'est rien par rapport à ce que j'ai subi quand je m'étais sévèrement affronté avec Tariq Ramadan dans une audition à l'Assemblée retransmise en directe sur la chaîne parlementaire ! J'avais été le seul, d'ailleurs, Droite et Gauche confondues, à refuser toute forme de respectabilité aux propos de cet imprécateur douteux, après avoir été le seul à m'opposer à sa venue dans notre assemblée. Sans doute avais-je raison trop tôt ? Alors là...
Aux insultes et violence déchaînées s'ajoutèrent les menaces et durèrent plus longtemps encore.
Tout cela n'est pas une forme spectaculaire du progrès de la raison, des libertés et de la démocratie.
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