En
général, j'apprécie beaucoup le travail de Maalouf, prix
Goncourt il y a une quinzaine d'années pour " Le rocher de
Tanios", devenu académicien depuis. Mais quand on apprécie, on
devient exigeant, sauf à tomber dans je ne sais quelle idolâtrie.
Et là, déception. Maalouf s'est mis dans la tête de raconter la
vie des dix-huit personnalités (tous des hommes !) qui l'ont
précédé dans son fauteuil, le 29ème, à l'Académie. Alors,
certes, on y trouve Ernest Renan, Montherlant , André Siegfried ou
Claude Levi-Strauss, mais ce survol a quelque chose d'un cours de
culture générale pour étudiants de khâgne où l'on apprend certes
deux ou trois choses mais où l'on s'égare aussi dans le superflu. mardi 14 novembre 2017
Lu, toujours, ( je lis beaucoup ces jours-ci, rapport à un séjour sur l'océan, une sorte de navigation..), " Un fauteuil sur la Seine" de Amin Maalouf , paru chez Grasset.
En
général, j'apprécie beaucoup le travail de Maalouf, prix
Goncourt il y a une quinzaine d'années pour " Le rocher de
Tanios", devenu académicien depuis. Mais quand on apprécie, on
devient exigeant, sauf à tomber dans je ne sais quelle idolâtrie.
Et là, déception. Maalouf s'est mis dans la tête de raconter la
vie des dix-huit personnalités (tous des hommes !) qui l'ont
précédé dans son fauteuil, le 29ème, à l'Académie. Alors,
certes, on y trouve Ernest Renan, Montherlant , André Siegfried ou
Claude Levi-Strauss, mais ce survol a quelque chose d'un cours de
culture générale pour étudiants de khâgne où l'on apprend certes
deux ou trois choses mais où l'on s'égare aussi dans le superflu.
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