Vivons.
Lisons. Allons au cinéma.
Alors
j'ai lu « Le monde est clos et le désir infini » de
Daniel COHEN chez Albin Michel. Je tiens Daniel COHEN pour le
meilleur économiste de sa génération. Il nous livre ici un essai
sur la croissance économique, « religion du monde moderne »,
une croissance qui s'essouffle, s'amenuise … et ne reviendra plus.
Un livre à la … Mathias ENARD ! Un monument de culture où
l'auteur va à la rencontre d'autres sciences humaines et notamment
la psychiatrie, au point d'être, comme ENARD, riche mais parfois
rébarbatif.
Et
puis j'ai vu :
-
« 21 nuits avec Pattie » des Frères Larrieu avec
Isabelle Carré, Karin Viard et André Dussollier. Bon, avec Arnaud
et Jean-Marie Larrieu, je suis partial parce que je connais et
apprécie les deux pyrénéens lourdais depuis longtemps. Et là, sur
le désir sexuel, il nous livre un film déjanté et pas vulgaire
pour un sou où Karin Viard est époustouflante de drôlerie, tandis
qu'André Dussollier, en Prix Nobel de littérature, est déroutant.
-
« Le fils de SAUL » de Laszlo NEMES, palme d'or au
festival de Cannes. Et là, déception : ce film qui traite de
la Shoah à travers le prisme des « Sonderkommandos »,
ces prisonniers juifs forcés d'assister les nazis dans leur plan
d'extermination, n'a jamais provoqué chez moi la moindre émotion.
Est-ce
le contexte français du moment ?
-
« Une histoire de fou » de Robert GUEDIGUIAN avec Ariane
ASCARIDE, Simon ABKARIAN, Syrus SHAHIDI et Grégoire
LEPRINCE-RINGUET. Un film sur l'histoire du terrorisme arménien
anti-turc dans les années 70 autour de la chronique tragique d'une
famille marseillaise. Un bon GUEDIGUIAN qui sert la cause arménienne
avec loyauté.
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