J'ai
donc relu " L'éducation sentimentale " de Gustave Flaubert. Quel
délice ! Quel régal ! Ce ne sont pas tant les aventures amoureuses du cher
Frédéric Moreau dans le Paris de la fin des années quarante (1840 ! ) qui
bouleversent - d'autant que le garçon n'était pas vraiment doué et
entraînant...- que l'écriture de Flaubert : quelle merveille ! De ces écritures
qu'on savoure, où l'on relit deux ou trois fois le même paragraphe pour s'en
imbiber, s'en délecter.
"
C'est là ce que nous avons eu de meilleur " se répètent Frédéric et son
ami Deslauriers pour conclure. Oui, c'est là ce que nous avons eu de meilleur
en écriture.
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