Lu
"Hérétiques" de Leonardo Padura paru aux éditions
Metailié et traduit de l'espagnol par Elena Zayas. Padura est un
romancier Cubain contemporain très prolixe. Il livre-là un roman
très ambitieux, trop peut-être : parti sur la piste d'un tableau de
Rembrandt disparu dans le port de La Havane en 1939 dans un épisode
douloureux de la fuite éperdue des juifs d'Europe dans l'immédiat
avant-guerre (le bateau, le Saint-Louis, qui transportait 900 d'entre
eux vers l'île des Caraïbes fut, in fine, refoulé après des jours
de quarantaine dans le port de La Havane et ses occupants renvoyés
en Europe où ils subirent le sort que l'on devine), un ancien
policier Cubain, Mario Condé le sympathique, va se trouver embarqué
dans un périple invraisemblable qui nous mène au 17éme siècle
dans l'atelier de Rembrandt à Amsterdam, pour comprendre comment le
tableau est né, avant de retrouver, à La Havane, la jeunesse
dépravée des milieux" emo" dans laquelle un crime
....nous ramène au tableau !! Tout ça pour rendre hommage aux
hérétiques qui osent se distinguer de leurs communautés et au
glorieux libre-arbitre. Soit. A lire en diagonale.
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