Une des
personnalités les plus attachantes qu'il m'ait été donné de
rencontrer.
Guy était d'abord une force de la nature, un ancien talonneur de rugby, joueur du RC Vichy et de l'équipe de France B à une époque où, en mêlée, il fallait "gagner la tête". Les spécialistes apprécieront...une force de la nature doublée d'un caractère bien trempé : l'homme avait une volonté qu'on dira féroce .
Guy avait été aussi un pilote automobile, sorti miraculé - mais en mille morceaux - d'un terrible accident sur un circuit allemand où sa voiture avait décapité des arbres à plus de vingt mètres d'altitude.
Il avait donc créé une écurie de Formule 1 et, tel un artisan de province, s'était lancé avec une certaine témérité dans cette aventure où la course aux financements devenait la chose des multinationales. Mais il faillit y arriver ! Et, en 1980 était en tête au championnat du monde à quelques courses de la fin de saison. Ses pilotes, à commencer par Jacques Laffite, son fils spirituel, ont pendant des années, défendu les couleurs bleues de la petite écurie française de l'Allier avant que la course folle aux moyens n'emporte le rêve.
Guy était aussi un entrepreneur et, après le BTP, s'était lancé dans une autre aventure, celle de la construction des voitures sans permis. Là encore, avec une certaine témérité ,quand la crise économique faillit tout emporter. Mais l'entreprise existe toujours, et connaît une belle réussite aux mains de son fils Philippe que je salue affectueusement .
Mais surtout, Guy était un monument de tendresse, un cœur généreux, un homme qui vibrait et versait sa larme en entendant la Marseillaise saluer la victoire d'une de ses voitures, un type fidèle en amitié, ce qui est bien rare .
Le 10 mai 1981, il était à Château-Chinon avec sa voiture personnelle à disposition du convoi qui devait ramener à Paris le nouveau président. Nous fîmes ce voyage ensemble.
Guy était d'abord une force de la nature, un ancien talonneur de rugby, joueur du RC Vichy et de l'équipe de France B à une époque où, en mêlée, il fallait "gagner la tête". Les spécialistes apprécieront...une force de la nature doublée d'un caractère bien trempé : l'homme avait une volonté qu'on dira féroce .
Guy avait été aussi un pilote automobile, sorti miraculé - mais en mille morceaux - d'un terrible accident sur un circuit allemand où sa voiture avait décapité des arbres à plus de vingt mètres d'altitude.
Il avait donc créé une écurie de Formule 1 et, tel un artisan de province, s'était lancé avec une certaine témérité dans cette aventure où la course aux financements devenait la chose des multinationales. Mais il faillit y arriver ! Et, en 1980 était en tête au championnat du monde à quelques courses de la fin de saison. Ses pilotes, à commencer par Jacques Laffite, son fils spirituel, ont pendant des années, défendu les couleurs bleues de la petite écurie française de l'Allier avant que la course folle aux moyens n'emporte le rêve.
Guy était aussi un entrepreneur et, après le BTP, s'était lancé dans une autre aventure, celle de la construction des voitures sans permis. Là encore, avec une certaine témérité ,quand la crise économique faillit tout emporter. Mais l'entreprise existe toujours, et connaît une belle réussite aux mains de son fils Philippe que je salue affectueusement .
Mais surtout, Guy était un monument de tendresse, un cœur généreux, un homme qui vibrait et versait sa larme en entendant la Marseillaise saluer la victoire d'une de ses voitures, un type fidèle en amitié, ce qui est bien rare .
Le 10 mai 1981, il était à Château-Chinon avec sa voiture personnelle à disposition du convoi qui devait ramener à Paris le nouveau président. Nous fîmes ce voyage ensemble.
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