de l’Institut, et le neuro-psychologue Lionel Naccache, chercheur à l’ICM. L’acteur a lu des pages de son ouvrage autobiographique où, en particulier, il décrit ses difficultés dans l’enfance : une déficience visuelle qui ne lui a permis d’apprendre la lecture que tardivement et une timidité maladive. Et le médecin réagissait pour expliquer comment le cerveau réagit à ces difficultés, comment il les surmonte… et le dialogue fut d’une richesse et d’une originalité étonnantes.
- le second entre Olivier Goy dont j’ai aussi parlé dans ces pages, ce chef d’entreprise qui est atteint de la maladie de Charcot, incurable, et qui consacre avec une ardeur admirable le temps qui lui reste à soutenir la recherche, et Delphine Horvilleur, la rabine humaniste et philosophe, symbole magnifique de sagesse et de tolérance dont j’ai tellement apprécié les ouvrages. Un dialogue sur la mort d’une belle facture puisque tous les deux se sont efforcés de nous parler surtout de la vie, la vie qui nous reste, la vie sans laquelle la mort n’existerait pas. Une soirée de grande sagesse ponctuée de très beaux moments musicaux d’un compositeur et interprète malien.
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