Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà lu un livre de cette autrice américaine contemporaine
considérée comme une grande signature de la nouvelle littérature indienne d’outre-Atlantique et récompensée par de nombreux prix prestigieux, et je suis heureux d’avoir réparé cette lacune. Ce roman est une saga familiale qui s’étend de 1918 à la fin de la seconde guerre mondiale: celle de la famille de Fidelis Waldvogel, un soldat allemand, tireur d’élite, rescapé de la grande guerre et qui, à l’issue de celle-ci, décide d’émigrer vers les Etats-Unis où il s’installe dans le Nord-Dakota et où sa femme le rejoint assez vite avec leur premier fils. Ils auront trois autres fils. Fidelis est boucher-charcutier de profession et son seul bagage d’émigré fut une valise de couteaux professionnels. Il s’installe dans la petite bourgade d’Argus et crée son petit commerce. Et comme il est chanteur, amateur mais passionné, il crée aussi une chorale, d’où le titre du roman. Cette saga familiale de l’entre-deux guerres est très révélatrice des tourments du monde de l’époque. Et c’est un livre bien écrit et d’une grande sensibilité.
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