- un petit séjour à Toulouse, ma capitale régionale si belle et si attirante, histoire d'assister à un concert au Zénith de Jamiroquai, le groupe anglais du mouvement "acid jazz" né dans les années 90, où j'ai encore constaté qu'un mauvais réglage de la sono peut faire plus de mal aux oreilles que donner du plaisir musical, puis assister à Odyssud, la belle salle de Blagnac, à la dernière création de la chorégraphe Bianca Li, "solstice", hymne puissant et entraînant à la sauvegarde de la planète. Bianca Li, ancienne danseuse de flamenco, n'est pas la chorégraphe la plus classique et technique qui soit, mais c'est une personnalité sacrément sympathique et à l'imagination débordante.
Mais le moment le plus précieux de ce séjour fut celui partagé avec mes amis Kader Belarbi et Laure Muret, anciens danseurs de l'Opéra, désormais en charge du ballet du Capitole, qui répétaient " Casse-noisettes" qu'ils présenteront dans quelques semaines. Je raffole de ces moments : je me fais tout petit dans un coin du studio et j'observe les danseurs répéter inlassablement leurs mouvements, scrupuleusement corrigés par le maitre, parfois sur des détails. Cet apprentissage me fascine.
- au cinéma, à Tarbes, vu " Brio" le film d'Yvan Attal avec Camélia Jordana et Daniel Auteuil. L'histoire très contemporaine d'un prof de fac à Paris-Assa, bien reac et aux propos souvent provocateurs, parfois même racistes, qui , menacé d'une sanction du Conseil de discipline et sur le conseil de son Président, suscite et prend en charge la candidature d'une jeune étudiante beurette au concours national d'éloquence. Histoire de se disculper. La manœuvre est grosse mais le déroulement est plus fin. C'est bien vu, et remarquablement joué. Un bon moment.
- " Petits crimes conjugaux " d'après le livre d'Eric-Emmanuel Schmitt au théâtre Armande Béjart à Asnières, avec Fanny Cottençon et Sam Karman, sur une mise en scène de Jean-Luc Moreau.
Le texte de Schmitt est ...du vrai Schmitt ! Simple, facile mais plein de sensibilité. L'histoire, celle d'une crise de couple au retour d'hôpital du mari après un traumatisme crânien d'origine inconnue, est amusante. Les acteurs sont professionnels en diable. La mise en scène décevante..
" Réparer les vivants" au théâtre du Petit Saint-Martin d'après le beau livre de Maylis de Kerangal sur la thématique difficile du don d'organe, joué et mis en scène par Emmanuel Noblet, lauréat du Molière Seul en scène 2017. Un sacré spectacle ! Une sacrée prestation de l'acteur, à la fois pédagogue, drôle , émouvant, poignant. Une belle mise en scène, aussi simple que travaillée, dépouillée mais originale : l'homme est seul sur scène mais des voix viennent ponctuer son propos. Un très beau spectacle.
"Être ou paraître " au studio Hebertot, une chorégraphie de mes amis Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, mise en scène par la première, joué et dansé par le second, sur une musique de Yannael Quenel et des textes de Louis Aragon et William Shakespeare. Là encore, un sacré " One man show" ! Julien, qui commença par être un très bon gymnaste et est devenu un grand danseur, est désormais aussi acteur. Et quel acteur ... physique, puissant, fin, émouvant, drôle. Voilà que j'apprends qu'il s'entraîne aussi au chant ! Ce saltimbanque-là est bien éclectique. À voir absolument.
Et puis, un tour au Grand Palais pour voir l'expo Gauguin et me régaler de ses œuvres peintes en Polynésie ou aux Marquises. J'y ai appris beaucoup de choses fascinantes sur les techniques utilisées par l'artiste, non pas pour ces tableaux-là mais pour des gravures moins connues et moins flamboyantes . Des techniques alliant le bois, le verre, les tissus, l'encre et l'aquarelle.. bien intéressant
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