Lu
« KARPATHIA » de Mathias MENEGOZ aux éditions P.O.L..
C'est le premier roman de l'auteur et, disons-le d'entrée de jeu, ce
premier coup est un coup de maître.
700
pages de belle écriture racontant l'épopée d'un jeune officier
autrichien, noble de son état, qui dans les années 1830, quitte
Vienne et l'armée, et avec sa jeune épouse, rejoint ses vastes
domaines aux confins de l'Europe de l'Est, qu'on situera à la
frontière Hongro-roumaine. Une épopée de grande violence les
attendra. Le récit est très riche, le livre bien construit. A lire.
Lu
aussi « L'amour et les forêts » de Eric REINHARDT paru
chez Gallimard. Une histoire de femme.
Une
histoire triste de femme, contemporaine.
Une
histoire banale de violence conjugale faite aux femmes.
L'histoire
d'une domination cruelle dans un couple et d'une reddition féminine.
Une reddition douloureuse, mortelle.
Triste
et très bien écrit, mais pas très construit. Il n'y a plus
d'éditeur chez Gallimard ?
Lu
« Peine perdue » d'Olivier ADAM chez Flammarion.
Autour
d'un fait divers sur la Côte d'Azur – un joueur de football
amateur qui s'était fait expulser du terrain pour avoir donné un
coup de tête à un adversaire et le coupable du geste est retrouvé
comme mort, abandonné devant les urgences de l'hôpital –,
l'auteur dresse une série de portraits d'hommes et de femmes plus ou
moins liés à la victime et à l'événement. On s'y perd un peu
parfois. Mais l'intrigue permet surtout de découvrir l'autre face de
la Côte d'Azur, plus glauque celle-là, faite de chômage, de petits
boulots, de misère, d'alcool et de délinquance.
Intéressant
à lire.
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