Aujourd’hui la branche énergie
d’Alstom, 9000 emplois industriels en France, mais 70% du chiffre
d’affaires est en vente par manque de capitaux pour assurer sa
pérennité et sa compétitivité à l’international.
Aussitôt se mettent à l’œuvre
les joueurs de Monopoly capitalistiques qui ne respectent ni les
frontières, ni les institutions démocratiques des pays concernés –
le nôtre en l’occurrence – ni les intérêts des salariés dans
près de 25 sites industriels et, donc, 25 territoires comme le nôtre
avec l’usine de SEMEAC-SOUES, même si celle-ci dépend de la
branche « transports » et non « énergie ».
Mais elle est fragilisée par ricochet.
« Aussitôt, on découvre
qu’après la crise qu’avait traversé ALSTOM il y a un peu plus
de 10 ans, le montage trouvé par le soi-disant « sauveur »
de l’époque, un dénommé SARKOZY, en introduisant le copain du
pouvoir de l’époque, le groupe BOUYGUES, sans aucun projet
industriel était d’une grande fragilité. La preuve…
La France ne veut pas se laisser
piller sa filière électronucléaire, hydraulique, son industrie
d’équipement, ses activités de recherche-développement et ses
avancées technologiques dans le domaine de l’éolien offshore et
ses réseaux électriques intelligents. Il est nécessaire avec
l’intervention de l’Etat de trouver les partenariats industriels
qui préservent dans la durée les centres de décision, la
recherche-développement et les activités de fabrication en France
et en Europe.
Il est indispensable d’élaborer
une stratégie industrielle de long terme, avec de grands groupes
industriels qui ont besoin de financement de longs termes…
La crédibilité de l’Europe
passera aussi par une stratégie européenne en faveur de l’industrie
et de l’énergie !
« Avec les représentants
des salariés de l’usine ALSTOM locale, les élus de
l’agglomération et du département se battront pour défendre
leurs intérêts et ces objectifs industriels ».
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