Lundi 2 septembre
La Syrie :
ce week-end, dans la presse, sont parus deux interviews très intéressants. L’un
de Jean-Pierre Chevènement, plutôt défavorable à l’intervention (« ne
nous mêlons pas d’un conflit religieux entre chiites et sunnites » dit-il
en substance…), l’autre de Hubert Védrine, plutôt favorable à l’intervention
(« le pire ne serait-il pas de ne rien faire ? dit-il). Mais l’un et
l’autre se rejoignent sur un point fondamental : il n’y aura pas de
solution militaire à ce conflit, il ne peut y avoir de solution que politique.
Et le devoir de la France
est de proposer et promouvoir une solution politique. Promotion par
l’avertissement ferme –des bombardements ciblés –ou promotion par une
initiative diplomatique ? Le débat n’est pas tranché, mais promotion d’une
solution politique tel doit être l’objectif.
Mardi 3 septembre
Lu, de Jean D’Ormesson « Un jour je m’en irai sans
avoir tout dit » paru chez Robert Laffond.
J’ai déjà dit, à nombreuses reprises, à quel point
j’apprécie Jean D’Ormesson. C’est un conservateur, certes, ce qui n’est pas mon
cas, mais c’est un esprit libre. Il croit en Dieu, ce qui n’est pas mon cas non
plus, même s’il reconnait que, sur ce point, il peut se tromper. Cultivé.
Eclectique. Une immense curiosité. Et c’est un promoteur invétéré de la
légèreté au sens noble du terme. Sa femme lui a dit un jour qu’elle l’aimait
pour sa légèreté « quand tant d’autres sont si lourds ». Elle a bien
raison. Une fois de plus, D’Ormesson, nous parle ici de la vie, l’amour, la
mort, le temps et la beauté avec une légèreté convaincante.
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