Samedi 19 janvier
Il y a 3 choses qui me paraissent
essentielles dans le conflit engagé au Mali :
1- Le discours :
souvenons-nous des erreurs de BUSH et de sa croisade du « Bien »
contre le « Mal ». Refusons cette caricature grossière et néoconservatrice.
Nous ne combattons pas plus l’Islam et les musulmans. Au contraire, ce sont nos
voisins, nos amis.
Nous combattons des bandes
barbares qui prennent des otages civils, les exécutent, lapident les femmes soi-disant
« adultères », amputent des mains les jeunes soi-disant délinquants …
C’est une barbarie fanatisée que nous combattons.
2- Les missions de nos soldats :
elles ont été fixées précisément par le Président de la République. Très
bien. Mais souvenons-nous de l’Afghanistan : les missions originelles
avaient été atteintes en 6 mois et nous y sommes restés plus de 10 ans faute de
le vérifier. Et puis un jour, on s’aperçoit qu’on ne sait plus pourquoi nos
troupes sont encore engagées. Une seule solution : le contrôle et le
débat. Et c’est au Parlement de jouer ce rôle. En permanence.
3- Le développement :
après la guerre, quelle issue ? La question posée est celle du
développement du SAHEL et de l’Afrique Sub-saharienne. L’Europe, qui tergiverse
encore et toujours, ne pourrait-elle pas construire un grand plan « SAHEL »
de développement durable ?
Dimanche 20 janvier
Lu d’Hélène GESTERN, « La
part du feu » publié en 2012 aux éditions ARLEA.
Hélène GESTERN est cet écrivain
dont j’avais beaucoup apprécié le précédent roman, « Eux sur la
photo ». Elle a eu la gentillesse de m’adresser son nouveau livre avec une
bien aimable dédicace. Elle fait, ici, le même pari littéraire : un retour
sur le passé, une « enquête » sur ses parents pour éclaircir un
mystère. Dans « Eux sur la photo », c’était sur la base d’une photo
retrouvée, là c’est à partir de lettres découvertes dans les effets personnels
de sa mère malade.
Retour sur les milieux gauchistes
post-soixante-huitards à la fois romantiques, décalés et violents. Avec des
relations humaines bien peu reluisantes. En le lisant, j’ai mieux compris
pourquoi je n’ai jamais eu la tentation gauchiste bien qu’ayant été étudiant à
Nanterre en 68…
Ca se lit facilement même si le
démarrage est un peu lent. Mais peut-être Hélène GESTERN devra-t-elle, pour
affirmer son talent dans la durée, oser d’autres paris littéraires que ces
retours dans le passé …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire