mercredi 16 novembre 2022

Vu « Close » le film franco-belge- néerlandais de Lukas Dhont dernière palme d’or et grand prix du festival de Cannes,

 

avec deux adolescents inconnus et magnifiques de vérité et de sensibilité et Emilie
Duquenne et Léa Drucker en mères de familles attendrissantes. Histoire de deux adolescents fusionnement liés d’une amitié merveilleuse qui vont être séparés par un drame à peine évoqué très allusivement, le suicide de l’un. L’autre, survivant au sens pur du terme, silencieux en diable va se rapprocher de la mère du disparu pour chercher à comprendre. Mais comment comprendre l’incompréhensible, le mystère d’une âme tourmentée, comment comprendre un drame qui, par définition, n’a pas d’explication simple ou rationnelle, surtout quand on n’ose pas poser les questions ?

Ce film fait de silences et d’allusions est d’une grande sensibilité et d’une émotion parfois bouleversante . J’ajoute qu’il y a deux scènes qui sont d’une qualité photographique étonnement évocatrices, quand les acteurs, ici un adolescent, là une mère, dans la pénombre et le flou des silhouettes ont des regards brillants, reluisants. Comme pour exprimer que la lumière intérieure des êtres éclairent la grisaille épouvantable de leurs vies. C’est très beau .

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