vendredi 26 juillet 2019

Lu «Surface» de Olivier Norek paru chez Michel LAFON.


Je ne suis pas particulièrement friand de polar mais de temps en temps, je ne
déteste pas. Un peu comme j’aime une bonne série policière du genre «Engrenages»....C’est vivant, haletant et, surtout, profondément humain . Eh bien là, je suis tombé sur ce que j’apprécie le plus dans un roman policier : on est pris et on ne veut plus le lâcher ! Norek est un personnage intéressant, ancien humanitaire d’abord, flic ensuite, romancier désormais, avec un succès notoire. Il sait de quoi il parle.
L’histoire est celle d’une jeune officier de police aux stups, défigurée par un tir en pleine face dans une intervention contre un gros trafiquant de drogue, dont le traumatisme n’est pas que physique. Son dialogue long et multiple avec le psy de service, spécialiste des traumatismes des soldats victimes d’actes de guerre, est très bien vu. Sa hiérarchie, pour faciliter sa reconstruction, lui propose une mission plus ou moins bidon dans un commissariat au fin fond de l’Aveyron. Seulement voilà : là-bas, on ne se refait pas, elle fait resurgir une affaire de disparition de trois enfants datant de 25 ans à laquelle elle va s’atteler contre vents et marées.
Passionnant.

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