Je
ne suis pas particulièrement friand de polar mais de temps en temps,
je ne
déteste pas. Un peu comme j’aime une bonne série policière
du genre «Engrenages»....C’est vivant, haletant et, surtout,
profondément humain . Eh bien là, je suis tombé sur ce que
j’apprécie le plus dans un roman policier : on est pris et on ne
veut plus le lâcher ! Norek est un personnage intéressant, ancien
humanitaire d’abord, flic ensuite, romancier désormais, avec un
succès notoire. Il sait de quoi il parle.
L’histoire
est celle d’une jeune officier de police aux stups, défigurée par
un tir en pleine face dans une intervention contre un gros trafiquant
de drogue, dont le traumatisme n’est pas que physique. Son dialogue
long et multiple avec le psy de service, spécialiste des
traumatismes des soldats victimes d’actes de guerre, est très bien
vu. Sa hiérarchie, pour faciliter sa reconstruction, lui propose une
mission plus ou moins bidon dans un commissariat au fin fond de
l’Aveyron. Seulement voilà : là-bas, on ne se refait pas, elle
fait resurgir une affaire de disparition de trois enfants datant de
25 ans à laquelle elle va s’atteler contre vents et marées.
Passionnant.
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