Hier soir, à l’Assemblée, j’ai
fait adopter un amendement transposant dans notre code civil les dispositions
déjà inscrites dans nos code pénal et rural et définissant un « statut de
l’animal ».
Jusqu’à hier soir, le code civil ne voyait dans
l’animal qu’un « bien », meuble ou immeuble. Il sera désormais un
« être vivant doté de sensibilité ».
Ça n’est ni le statu-quo que redoutaient les
défenseurs de la cause animale qui veulent un grand débat et un vrai statut
plus ambitieux encore, ni la révolution annoncée par les défenseurs des éleveurs,
des chasseurs ou des collectionneurs d’animaux…
C’est un pas symbolique dont je suis fier car, comme
le disait Gandhi : « on mesure le degré de civilisation d’un peuple à
la manière dont il traite les animaux ».
Je sais bien que cette mesure ne résout ni le
chômage, ni la misère dans notre pays, maux qui doivent rester nos priorités.
Mais l’action politique c’est aussi de faire avancer
toutes les causes quand on le peut. Et puis, les satisfactions sont tellement
rares en politique par les temps qui courent.
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