un autochtone, un vagabond errant et un sage reclus, un vendeur et un acheteur, un dealer et un consommateur ?? On ne sait. Mais leurs âmes dialoguent de choses ô combien sérieuses: le sens de la vie, l’amour et l’amitié, le désir, oui beaucoup le désir, la mort aussi bien sûr…
Et ce dialogue rugueux, poignant, douloureux parfois, est ponctué de divagations de l’un des deux acteurs, le « vendeur », dans la langue araméenne, ce qui ajoute à l’ésotérisme ambiant !
La pièce est longue, deux heures, le texte est âpre, dur, profond, le dialogue tout sauf vif mais plutôt une succession de monologues parfois longs, et on en sort k.o. , abasourdi, assurément époustouflé par la performance des deux acteurs autant au plan physique que sur celui de la diction, et coupable de n’avoir pas retenu le dixième du texte. Il faudra donc y revenir pour avoir un avis plus élaboré. Avec une certitude malgré tout: tout cela n’est pas anodin….
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