vendredi 16 mars 2018

Lu "Et moi je vis toujours" de Jean D'Ormesson paru chez Gallimard.


Le dernier livre de l'auteur (enfin, pas tout à fait car la veille de sa mort, il a laissé un manuscrit à sa fille qui paraîtra à l'automne), publié après sa mort.
Une vaste fresque de l'histoire de l'humanité depuis la vie sauvage dans la forêt des Neandertal jusqu'aux progrès techniques et technologiques les plus récents. Le narrateur ou la narratrice (car il peut être les deux !)qui parle à la première personne, n'est rien ou personne d'autre que...l'Histoire. L'histoire qui se retrouve aussi bien serveuse dans une brasserie de la montagne sainte Genevieve à Paris au 16 ème siècle que maîtresse d'un empereur, ou petite fille juive déportée à Auschwitz. L'histoire qui est chez elle à Venise comme à Jérusalem, à Paris comme à New York. L'histoire qui parle de guerres, des royaumes, des civilisations mais aussi de littérature et de science.
C'est, évidemment et comme toujours avec D'Ormesson, d'une érudition folle. Mais l'ambition est telle que ça défile bien vite et, finalement, bien superficiellement.

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