jeudi 18 février 2016

Jérôme Bel-Benjamin Millepied -Jerome Robins à Garnier



Vu le spectacle Jérôme Bel-Benjamin Millepied -Jerome Robins à Garnier.
Le premier est une sorte d'insulte à la création sauf à tomber dans ce snobisme de ceux que l'originalité et les ruptures font rêver. L'idée de faire monter sur scène une caissière de supermarché, une infirme sur un fauteuil roulant et une femme très âgée peut très bien se concevoir. Ça a du sens socialement. Mais à condition de ne pas les montrer pour les montrer, comme si la démarche se suffisait en elle-même . Donc à condition de les aider à s'élever par la création. Mais là , rien,rien qu'une sorte de provocation obscène qui apparaît au bout du compte comme une insulte à ces trois personnes.
Pour finir, le ballet de Jerome Robins est long, très long et ne décolle que dans sa troisième partie. Quand Marie-Agnes Gillot entre en scène par exemple. Tout le reste estrepetitif et ennuyeux. Entre les deux, la dernière création de Millepied. Si j'ose dire, le meilleur dans les sandwichs, c'est ce qu'il y a au milieu. Gagnant ! Sur la très belle sonate de Beethoven, la passionnata, trois couples s'expriment avec une très belle harmonie, une très belle esthétique. C'est nickel-chrome et bien léché comme toujours avec Millepied. Mais sans aucune émotion.

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