lundi 27 mai 2013

Blog du 24 mai

« Avec sa gueule de métèque
De juif errant, de pâtre grec
Et ses cheveux aux quatre vents
Avec ses yeux tout délavés
Qui lui donnait l’air de rêver
Lui qui ne rêvait plus souvent ….
….
Il allait n’importe où
Il allait jusqu’au bout
Des chemins de fortune
Il cueillait en rêvant
Une rose des vents
Sur un rayon de lune ...
….
A-t-il trahi sa liberté
Pour une prison d’amour et sa belle geôlière ?
….
Etait-il né trop tôt ou trop tard ?
Que faisait-il en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde
Priez pour le pauvre Gaspard »…


Je sais bien que les derniers vers sont de Verlaine et non pas de Moustaki. Mais c’est celui-ci qui les avait mis en musique. Ils sont désormais réunis dans le cercle des poètes disparus.

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