mardi 3 août 2021

Deux lectures d’été, genre « en tête du box-office et facile à lire » :

 

-« Le cerf-volant » de Laëtitia Colombani paru chez Grasset où comment une


enseignante française dont la vie est brisée par l’assassinat de son mari cherche à se reconstruire en Inde…en créant une école. A lire pour prendre encore mieux conscience des obstacles culturels invraisemblables qui s’opposent, en Inde, à l’éducation des enfants -destinés au travail dissimulé- et, en particulier, des filles -destinées au mariage forcé…

 
- « Les possibles » de Virginie Grimaldi, paru chez Fayard. Un


sorte de journal intime d’une jeune femme, mariée, un enfant de quelques années qui vit des difficultés d’ordre psychologique qu’elle refuse d’appeler handicap, et qui raconte son père qui fait une immixtion inattendue dans sa vie : sa maison ayant brûlé, il vient trouver refuge chez sa fille avec l’aval de son gendre. Sauf que le père en question est un sacré personnage, original, caractériel, indépendant, phobique et, en même temps bourré de tendresse. Cohabitation compliquée…tout aurait pu se régler le plus normalement du monde, maison reconstruite, le père retournant chez lui. Sauf que…sauf que l’homme « perd la tête » selon l’expression commune. Et sa fille constate, jour après jour sa perte d’autonomie. Elle l’engage dans un parcours médical en même temps qu’elle vit avec lui une relation chaotique et fusionnelle…

A lire pour tous ceux qui n’ont pas encore mesuré les dégâts sociaux considérables que provoquent les maladies neurologiques dégénératives. C’est aussi très facile à lire et c’est bourré de tendresse.

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