Le
dernier livre de l’auteur qui, depuis l’émouvant «Elle
s’appelait Sarah », n’en finit pas avec les succès de
librairie.
Une fiction futuriste à connotation
autobiographique...l’héroÏne du roman qui se passe à Paris en
2030 ou 2035, après d’épouvantables attentats qui ont détruit la
Tour Eiffel et causé des milliers de morts, est une romancière,
mère d’une fille après avoir perdu un garçon à la naissance, et
grand-mère d’une adolescente attachante. Elle quitte son deuxième
mari précipitamment après avoir découvert qu’il la trompait.
Avec qui et comment, on ne le sait qu’à la fin du livre mais ça
n’est pas le moins surprenant. Elle cherche donc un nouveau
logement et trouve refuge dans une résidence pour artistes
ultra-moderne, équipée de toutes les technologies les plus
sophistiquées et futuristes. Mais très vite elle s’y sent mal à
l’aise, surveillée, épiée, scrutée au point d’en perdre
inexorablement son équilibre psychologique et sa santé. Cette lente
décadence fait la force du livre. Elle ira donc se réfugier in fine
chez son premier mari, le père de ses enfants à Guethary, au Pays
basque...retour à l’autobiographie ?
Le livre est agréable à lire et la paranoïa de cette femme intéressante à observer. Il y a beaucoup de tendresse aussi, notamment dans la relation entre elle et sa petite fille. Mais la fiction des attentats, du Paris de dans vingt ans et de la résidence en question est moins convaincante.
Le livre est agréable à lire et la paranoïa de cette femme intéressante à observer. Il y a beaucoup de tendresse aussi, notamment dans la relation entre elle et sa petite fille. Mais la fiction des attentats, du Paris de dans vingt ans et de la résidence en question est moins convaincante.
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