lundi 25 juin 2018


Lu aussi : " Un été avec Homère" de Sylvain Tesson paru aux Éditions des Équateurs.
Ce livre est la transcription d'une série d'émissions diffusées à l'été 2017 sur France Inter ce qui explique son caractère plutôt décousu lié à cette juxtaposition de chroniques de deux ou trois pages. Mais c'est Homère et son héros Ulysse, c'est l'Iliade et l'Odyssée, c'est la Méditerranée et la Grèce, c'est une invitation au voyage et à la méditation. Et, à titre personnel, ça nourrit utilement un travail que j'ai entrepris sur la Mare Nostrum qui pourrait bien faire l'objet d'un livre prochain...

Lu toujours : " la petite fille sur la banquise" d' Adélaïde BON aux éditions Grasset.


J'avais vu cette jeune auteure à la télévision, dans la passionnante émission de Francois Busnel, "La grande librairie" et elle m'avait particulièrement ému. Je m'étais donc promis de lire son livre qui est un livre fort au sens pur du terme, puisque c'est un récit autobiographique relatant le viol qu'elle a subi à l'âge de 9 ans dans l'escalier de l'immeuble de ses parents , et les conséquences épouvantablement douloureuses que ce tragique événement a eu sur sa vie, son équilibre, sa psychologie. C'est un livre fort parce que la sensibilité y est extrême, que les mots sont justes et souvent bouleversants, mais aussi parce que l'auteure prend bien garde à restituer son drame personnel dans un contexte plus large, celui des violences faites aux enfants et aux femmes, et à témoigner pour toutes leurs victimes. Et puis, cette interpellation sous forme d'un cri de colère : comment appeler ces criminels des "pédophiles" comme si ils aimaient vraiment alors qu'ils ne sont que violence et barbarie ? Ce sont des "pédocriminels" , point.
Enfin, pour clore cette période de grande lecture, j'ai lu "le suspendu de Conakry" de Jean-Christophe Ruffin, paru chez Flammarion.
Une sorte de roman policier qui se passe à Conakry, dans la Guinée contemporaine, où l'on retrouve un navigateur français assassiné et suspendu au mat de son voilier dans la marina. Un drôle de fonctionnaire du consulat français, d'origine roumaine et mis au placard par sa hiérarchie, mène l'enquête. Bon. Ça se lit facilement puisque c'est un polar mais à part le personnage atypique de ce sieur Aurel, l'intérêt du livre n'est pas majeur.

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