lundi 25 juillet 2016

3 jours au festival d'Avignon pour rompre - enfin !- avec une longue incurie : je n'y étais jamais allé.


Et si j'ai retrouvé cette ville magnifique que je connaissais depuis longtemps, j'ai découvert ce bouillonnement culturel époustouflant avec gourmandise.

Et je me suis " gavé" ...13 spectacles dont 4 chorégraphies - dont le " Babel 7-16" de Sidi Larbi Cherkaoui dans la cour d'honneur du Palais des papes-, une évocation poétique - Baudelaire, Rimbaud et Verlaine dans un garage aménagé à 11h du matin- et 9 pièces de théâtre, de qualité très inégale mais dont je retiendrai surtout le " Une vie sur mesure " de Cédric Chapuis, original et plein de tendresse,  ou " Le cœur cousu", adaptation du roman de Carole Martinez,  dur et pathétique. Rien que cela ! Mais l'offre est si diverse, si tentante, qu'on voudrait tout voir. Et, du coup, on en voit probablement trop. Mais cette ambiance est culturellement si féconde, collectivement si joyeuse, intellectuellement si riche,  qu'on se dit, forcément, que " là" est la réponse. La réponse aux maux de ce monde, la réponse à la violence, à la barbarie.


Avignon et la création contre l'obscurantisme.

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