lundi 1 août 2022

Lu « Adios cow-boy » de Olja Savicevic, traduit du croate par Chloé Billon et publié chez JC Lattès.

 On ne souligne jamais assez le rôle éminent, majeur même que jouent les
traducteurs dans la diffusion de la littérature étrangère. A travers Chloé Billon, que l’hommage qu’ils méritent leur soit rendu avec nos remerciements chaleureux.

J’ai donc rencontré Olja Savicevic à Korcula en Croatie, à l’occasion du festival littéraire auquel je participais là-bas la semaine dernière pour y présenter mon livre «3000 ans après Ulysse ». Et elle m’a dédicacé ce livre qui avait reçu le Prix du Premier roman 2020 en littérature étrangère. 

Portrait poignant d'une jeune femme croate qui quitte Zagreb pour revenir sur la côte retrouver sa mère et sa sœur, et désireuse de comprendre le suicide de son jeune frère quatre ans plus tôt. Un frère passionné de western, ce qui donne une toile de fond très cinématographique à l’intrigue. Génération perdue dans une banlieue pauvre d’une ville croate bien abimée par la guerre et ballotée entre intolérance et violence, désirs sexuels et volonté farouche d’affirmer sa différence.
On n’est plus, là, dans la littérature facile de vacances…mais plutôt dans un ouvrage lent, difficile, procédant par allusion, évocations subtiles, contradictions évocatrices. Très difficile au démarrage, et puis on prend le rythme, on cherche à comprendre cette jeune femme complexe. Sans être bien sûr d’y arriver…

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