lundi 22 août 2022

Dans la littérature étrangère, je suis parti en Ecosse pour lire Peter May et son roman « Je te protègerai »,

traduit remarquablement de l’anglais ( et parfois du Gaëllic ! par Ariane Bataille et
paru chez Babel Noir. Rien que le décor vaut le détour: l’Ecosse, bien sûr, mais plus particulièrement l’archipel des Hébrides, ses îles d’Harris et Lewis, le port de Stornoway où je me mis à l’abri avec soulagement par une jolie petite tempête au mois de juin, le fameux canal du Minch qui sépare cet archipel de l’Ecosse, où quelques hauts-fonds font frémir les navigateurs quand la mer, mauvaise, y déferle. Et dans ce décor, la météo, dans laquelle le grand ciel bleu et le soleil ont une place très, très relative. Pluie et brouillard vents fort et mer déchaînée, ce décor imprègne le livre du début à la fin, d’autant que le couple de jeunes entrepreneurs du textile qui ont créé leur entreprise de tweed avec un grand succès, ont choisi de bâtir leur maison loin de tout, au bout d’un chemin à peine carrossable et au bord d’une falaise. Vue imprenable à 180 degrés sur le Minch .

L’intrigue, car il y en a une, fort bien construite d’ailleurs, commence …à Paris, place de la République où Niamh et Ruairidh sont venus présenter une collection et où il meurt sous les yeux de sa femme dans l’explosion d’une voiture où il avait pris place avec une inconnue. Pour suivre et comprendre l’enquête, on va replonger dans le passé des deux êtres, leur enfance dans le même village, leur adolescence, les bagarres, les rivalités masculines et féminines, les querelles familiales.
J’ai beaucoup aimé ce livre, cette ambiance, cette culture .


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