jeudi 24 mars 2022

Lu « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin paru au Livre de poche.

Un petit livre qui m’a été signalé parce qu’il avait reçu une série de prix: prix des
lecteurs 2022, prix Femina des lycéens ( il faut toujours s’intéresser aux prix décernés par les lycéens…) mais aussi le prix « Libr’à Nous » ou le prix Stanislas. Joli palmarès pour ce premier roman de l’auteur. 

L’histoire se passe en Lorraine, à proximité de la frontière luxembourgeoise, où un père élève seul ses deux fils adolescents. Il est veuf, salarié de la SNCF, amoureux de football fréquentant régulièrement le stade du FC Metz, et militant du Parti Socialiste dans une section locale qui n’a cessé de décliner au point d’être réduite à la portion congrue. Son fils cadet est brillant et part faire des études à Paris. Son fils ainé, avec qui il vit mais échange très peu, fréquente des jeunes qu’il n’apprécie guère. Le voile sur ses fréquentations va se lever avec un drame : ce sont des jeunes du Rassemblement National avec lesquels il va se faire prendre dans une bagarre dont il sortira bien amoché. Animé par la vengeance et armé d’une barre de fer, il retrouve l’auteur des coups, le rosse…et le tue. Prison. Désespoir d’un père. 

Histoire d’amour paternel, histoire de la transmission et de ses échecs. Émotion retenue mais toujours présente. A lire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire