livre culte bien sûr.
Primo
Levi, italien et juif , chimiste de formation, a 21 ans en 1940, 25
quand il est arrêté en janvier 1944 comme résistant et déporté à
Auschwitz où il est affecté au « Lager» camp de travail « annexe
» du camp d’extermination. Il y restera un an, jusqu’à la
libération du camp par les russes et c’est ce séjour qu’il
raconte dans ce livre si poignant. Le combat de tous les instants
contre la faim, le froid, les maladies les plus diverses, la violence
de kapos, des SS, l’abattement et le désespoir à chaque départ
d’un contingent pour la chambre à gaz .
La
débrouille et les petites tricheries pour souffrir un peu moins, à
peine un peu moins. Les solidarités, petites ou grandes, les
mesquineries, les couardises.
Et,
surcroît, l’obsession de rester un homme, un humain et de ne pas
sombrer dans toute forme d’animalité.
C’est
un livre, sérieux, grave, triste, épouvantablement grave et triste,
fait tout simplement pour ne pas oublier. Ne surtout pas oublier, ne
jamais oublier.
Un livre à faire lire par tous les lycéens.
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