dimanche 14 octobre 2018

Lu, ou plutôt relu " Les justes " la pièce de théâtre d' Albert Camus paru en poche chez Gallimard.


Pièce-culte racontant de l'intérieur le projet d'attentat de terroristes russes sous l'ancien régime et leurs débats internes. Internes au double sens "entre eux" et "en eux-mêmes".
Yanek ne pourra pas lancer sa bombe sur la calèche du grand Duc car les visages de deux enfants y apparurent.... aussitôt sa capacité d'agir pour la révolution est mise en cause par certains de ses pairs. Mais Dora l'aime et le soutient. Il finira par réussir dans sa tâche quelques jours plus tard. Vient alors le deuxième procès d'intention : a-t-il trahi ? Les a-t-il dénoncés ? Son exécution le lavera de tout soupçon. Et Dora, folle de douleur et de joie obtiendra le privilège de lancer la bombe suivante.
Ce qui m'a le plus ému dans ce texte, c'est...son contexte. Et, en particulier la distribution de la pièce quand elle a été créée : Maria Casares - l'amour fou et secret de Camus, révélé récemment par la publication d'une correspondance que je savoure à rythme lent - dans le rôle de Dora, Serge Reggiani dans celui de Yanek et Michel Bouquet dans celui de de Stepan . Magique... que ne suis-je né quelques années plus tôt pour voir cela sur scène !

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