mardi 21 juin 2016

Disparition de Benoite Groult



J’ai adoré l’écrivain (elle m’aurait repris : « écrivaine » tant son féminisme était militant), d’une immense sensibilité. J'ai tout lu d'elle, passionnément : depuis " Ainsi soit-elle " jusqu' à " La touche étoile ". Elle parlait au cœur, avec son cœur, des choses de la vie, la féminité, l'amour, la passion,  la vieillesse. C’était une femme de son temps, pleine de convictions et de talent.
            J’ai adoré la femme que j’avais connue, auprès de Paul Guimard il y a une quarantaine d’années. J’étais allé à la pêche avec eux deux, en Irlande dans les années 80, où ils m'avaient reçu dans leur maison, petite et modeste mais somptueusement placée au bord de l'eau, sur un port naturel de l'anneau du Kerry. J'avais découvert sa passion de la mer.
Je la croisais ou devinais sa présence, en Bretagne dans sa jolie petite maison de la ria de Doelan, à Hyères où nous fréquentâmes la même librairie,  ou rue de Bourgogne près de l’Assemblée à Paris puisque tels étaient ses ports d’attache.
            J’avais déjeuné avec elle il y a deux ou trois ans car je savais qu'elle déclinait et je ressentais un grand besoin de lui dire au-revoir. J'avais ,alors, eu l’occasion de lui dire l’admiration que je lui portais.
Une très belle personne.

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