Je
me suis absenté de France – et de ce blog – pendant une dizaine de jours,
histoire d’achever le manuscrit de mon prochain livre qui doit paraître fin
mai. (Je vous rassure : il ne traitera pas du tout de politique. Mais j’y
reviendrai).
Repos,
natation et écriture étaient donc à mon programme pendant ces 10 jours ce qui
n’exclut pas la lecture sans quoi aucun équilibre intellectuel n’est possible.
J’ai
donc lu pour vous :
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« Mali, ô Mali » de mon ami Erik ORSENNA, paru chez STOCK. Vous avez
sans doute lu et apprécié « Madame BA » il y a quelques années. C’est
la suite : Madame BA est de retour au Mali de 2013-2014. Sous une forme
romancée, humaine et drôle, c’est, en fait, une analyse politique
extrêmement fine de la situation du Mali contemporain qui est livrée par
Erik : sous-développement, corruption, trafics, djihadisme, refus du
contrôle des naissances … tout y passe, y compris l’intervention militaire
française. C’est lucide et édifiant.
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« Le dictionnaire amoureux de PROUST » de Jean-Paul et Raphaël
ENTHOVEN, le père et le fils. Le père écrivain et éditeur chez GRASSET, le fils
philosophe et écrivain. Ils nous livrent ici un dictionnaire amoureux qui
permet aux béotiens de Proust, dont je suis, de progresser notoirement.
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« Réparer les vivants » de Maylis de KERANGAL. Un roman sous forme
d’essai sur le don d’organes. Ca commence par le deuil terrible d’une famille
perdant un gamin de 20 ans dans un accident de la route ; ça se termine
par l’espoir de la famille d’une femme de 50 ans, cardiaque condamnée. Entre
les deux, un reportage quasi-journalistique sur l’organisation minutieuse du
don d’organes en France. Intéressant.
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« La septième vague » de Daniel GLATTAUER au livre de poche. La suite
de « Quand souffle le vent d’hiver », un roman autour d’une
correspondance par mail que j’avais beaucoup aimé. Celui-ci est un ton
en-dessous mais reste très agréable à lire.
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