lundi 21 janvier 2013

Blog du 19 au 20 janvier 2013


Samedi 19 janvier

Il y a 3 choses qui me paraissent essentielles dans le conflit engagé au Mali :
1- Le discours : souvenons-nous des erreurs de BUSH et de sa croisade du « Bien » contre le « Mal ». Refusons cette caricature grossière et néoconservatrice. Nous ne combattons pas plus l’Islam et les musulmans. Au contraire, ce sont nos voisins, nos amis.
Nous combattons des bandes barbares qui prennent des otages civils, les exécutent, lapident les femmes soi-disant « adultères », amputent des mains les jeunes soi-disant délinquants … C’est une barbarie fanatisée que nous combattons.
2- Les missions de nos soldats : elles ont été fixées précisément par le Président de la République. Très bien. Mais souvenons-nous de l’Afghanistan : les missions originelles avaient été atteintes en 6 mois et nous y sommes restés plus de 10 ans faute de le vérifier. Et puis un jour, on s’aperçoit qu’on ne sait plus pourquoi nos troupes sont encore engagées. Une seule solution : le contrôle et le débat. Et c’est au Parlement de jouer ce rôle. En permanence.
3- Le développement : après la guerre, quelle issue ? La question posée est celle du développement du SAHEL et de l’Afrique Sub-saharienne. L’Europe, qui tergiverse encore et toujours, ne pourrait-elle pas construire un grand plan « SAHEL » de développement durable ?

Dimanche 20 janvier

Lu d’Hélène GESTERN, « La part du feu » publié en 2012 aux éditions ARLEA.
Hélène GESTERN est cet écrivain dont j’avais beaucoup apprécié le précédent roman, « Eux sur la photo ». Elle a eu la gentillesse de m’adresser son nouveau livre avec une bien aimable dédicace. Elle fait, ici, le même pari littéraire : un retour sur le passé, une « enquête » sur ses parents pour éclaircir un mystère. Dans « Eux sur la photo », c’était sur la base d’une photo retrouvée, là c’est à partir de lettres découvertes dans les effets personnels de sa mère malade.
Retour sur les milieux gauchistes post-soixante-huitards à la fois romantiques, décalés et violents. Avec des relations humaines bien peu reluisantes. En le lisant, j’ai mieux compris pourquoi je n’ai jamais eu la tentation gauchiste bien qu’ayant été étudiant à Nanterre en 68…
Ca se lit facilement même si le démarrage est un peu lent. Mais peut-être Hélène GESTERN devra-t-elle, pour affirmer son talent dans la durée, oser d’autres paris littéraires que ces retours dans le passé …

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