jeudi 30 avril 2020

Lu « Les fleurs de l’ombre » de Tatiana de Rosnay paru aux éditions Robert Laffont-Heloïse d’Ormesson.


Le dernier livre de l’auteur qui, depuis l’émouvant «Elle s’appelait Sarah », n’en finit pas avec les succès de librairie. 
Une fiction futuriste à connotation autobiographique...l’héroÏne du roman qui se passe à Paris en 2030 ou 2035, après d’épouvantables attentats qui ont détruit la Tour Eiffel et causé des milliers de morts, est une romancière, mère d’une fille après avoir perdu un garçon à la naissance, et grand-mère d’une adolescente attachante. Elle quitte son deuxième mari précipitamment après avoir découvert qu’il la trompait. Avec qui et comment, on ne le sait qu’à la fin du livre mais ça n’est pas le moins surprenant. Elle cherche donc un nouveau logement et trouve refuge dans une résidence pour artistes ultra-moderne, équipée de toutes les technologies les plus sophistiquées et futuristes. Mais très vite elle s’y sent mal à l’aise, surveillée, épiée, scrutée au point d’en perdre inexorablement son équilibre psychologique et sa santé. Cette lente décadence fait la force du livre. Elle ira donc se réfugier in fine chez son premier mari, le père de ses enfants à Guethary, au Pays basque...retour à l’autobiographie ?
Le livre est agréable à lire et la paranoïa de cette femme intéressante à observer. Il y a beaucoup de tendresse aussi, notamment dans la relation entre elle et sa petite fille. Mais la fiction des attentats, du Paris de dans vingt ans et de la résidence en question est moins convaincante.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire